Autonomisation des femmes

Le programme de formation sur mesure offre aux femmes les compétences professionnelles nécessaires pour créer leur propre entreprise et participer à la reconstruction économique de l'Irak. Les diplômés du programme organisent des "bazars" pour présenter et vendre les articles qu'ils ont créés. Les bazars permettent aux femmes de tirer profit des produits qu'elles ont créés, d'appliquer les compétences en marketing et en gestion acquises lors de la formation, de participer à la sensibilisation de la communauté et de renforcer l'autonomisation des autres femmes de leur communauté.

Environ 60 à 80 femmes ont été formées à l’utilisation d’une machine à beurre de cacahuète afin d’être en mesure d’accroître leur productivité quotidienne par rapport aux méthodes manuelles utilisées auparavant. Les femmes ont également appris à emballer et à vendre leur beurre de cacahuète. Cela a aidé beaucoup de femmes à prendre confiance en elles et à devenir indépendantes. Pour la première fois, les femmes ont pu payer la contribution scolaire de leurs enfants et ont inspiré leurs maris à les soutenir en leur offrant des terres pour la culture de cacahuètes.

Dharavi, le plus grand bidonville d'Asie, Mumbai, Inde: en 2013, une association RSE avec Godrej a ouvert un centre de formation d'esthéticienne à Dharavi, qui compte 30 diplômées. Les formations couvraient des sujets essentiels tels que la formation d'esthéticienne, la relation client, le développement des compétences générales et l'entrepreneuriat. Elles se déroulent en anglais et dans la langue locale. Ce centre a pour objectif de former 240 femmes chaque année.

Les diplômées gagnent généralement entre 3 000 et 5 000 INR après la formation, ce qui crée un sentiment d'estime de soi et de confiance en eux.

«Franchement, je n'aurais jamais pensé pouvoir créer mon propre salon. Cette formation m'a permis de le faire et d'obtenir une indépendance financière. Je suis vraiment contente d'avoir suivi cette formation »- Swati Sherkhane, mère d'un enfant de deux ans, a ouvert son propre salon.

«Travailler en tant que formateur pour responsabiliser les autres a été pour moi l’expérience la plus enrichissante.» - Sandhya Gavali, ancienne étudiante devenue formatrice, prend désormais en charge les frais médicaux de son grand-père.