0bjectifs :
• créer des dizaines d'emplois pérennes pour les locaux, développer de petites entreprises en milieu rural.
• Créer une indépendance et une autosuffisance locale sur certaines denrées alimentaires de base
• valoriser des terres aujourd'hui à l'abandon et pourtant fertiles
• améliorer localement la qualité nutritive et la disponibilité de la base alimentaire.
Principes :
• toutes les techniques sont aisées à mettre en oeuvre et peu exigeantes en investissement (bâtisses o gros matériel agricole par exemple) ;
• toutes les techniques sont strictement respectueuses de l'environnement et économes en énergie ;
• faire en sorte que la valeur ajoutée puisse bénéficier aux locaux
• Les moyens de production sont non polluants, résistants, faciles d'entretien et les pièces de rechange sont négociables ou fabriquables sur place.
Etat d'avancement
• volet agricole : partenariats acquis, surface d'expérimentation acquise, 4 sessions de formations depuis février 2008
• Volet meunerie : matériel restauré et expédié (37 m3 net), bâtiment d'accueil construit, fin de la mise en place de la machinerie en mai 2013. Sessions de formation à la production et à l'entretien : dernier trimestre 2013.
• volet boulangerie : étude de marché achevée.
Extension du projet et perspectives
Mettre en place un véritable centre national de formation aux pratiques agronomiques respectueuses de l'environnement visant à dynamiser et créer de la richesse en monde rural. Dans la région du Noun (250 000 habitants), il existe 700 associations de femmes (Puakone) avec 300 membres chacune et une activité agricole intense dans des champs communautaires. Toutes ces femmes peuvent bénéficier d'une formation en agroécologie.
Les possibilités d'étendre la production de produits agricoles transformés est considérable et à moindre coût. Elle se portera vraisemblablement vers les oléagineux (notamment arachide).
Dans le Noun, il semble indéniable que la boulangerie traditionnelle à base de maïs et de manioc pourrait remporter un succès massif chez toutes les populations et permettre ainsi de réintroduire naturellement les farine de production locale à des prix plus en accord avec le pouvoir d'achat local.